Musique, art et artisanat traditionnel de Corée

Korea Tour: Voyage en Corée

- Venez apaiser votre esprit et ressourcer votre âme au pays du matin calme
- Un pays renommé pour sa richesse culturelle et son esthétisme omniprésent
- Prenez part à un merveilleux voyage au coeur des traditions ancestrales!

Gallerie et magasin en ligne d'objets d'art uniques et d'art artisanal en provenance de Corée

- Des photos de qualité et des descriptions détaillées
- Informations sur l'art coréen et sa signification
- Objets et cadeaux artisanaux uniques faits à la main


lundi 18 mars 2013

Kim Kwang Seok - 김광석

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Kim Kwang Seok (김광석) commenca officiellement sa carrière en tant que leader vocal du groupe Dongmulwon (동물원 Zoo), porte parole d’une lourde souffrance subit par les jeunes. A travers une dizaine d’années de carrière solo il deviendra le véritable héritier de la chanson folk coréenne de l’époque. Jusqu’à sa mort et sans que personne ne remarque son malaise, il était quelqu’un de très renfermé. En chantant des chansons porteuses d’espoir telles que ‘Ma chanson (나의 노래)’ ou ‘Lève-toi (일어나)’ il exprimait en même temps des messages rempli d’amour et de tolérance.




Né le 22 janvier 1964 à Daegu, il s’inscrit en classe de musique au collège Kyunghee pour apprendre une variété d’instruments comme le violon, le hautbois, la flûte etc. Il assimile le solfège et quand il poursuit ses études à l’université Myongji, il devient membre d'un club de musique étudiant via lequel il débute sa carrière.

En 1984, il a l’occasion de participer à l’album ‘깨똥이’ du chanteur Kim Min Gi  (김민기) qui le soutient à ce moment pour former avec d’autres musiciens son premier groupe intitulé Les chercheurs de chansons (노래를 찾는 사람들). A travers des textes qui critiquent de manière lucide la situation historique de cette époque, ce groupe milite contre les réformes de la société. Cependant, à causes des limites de cette formation, Kim Kwang Seok vient à démissionner et crée le groupe Dongmulwon aux chansons moins contestataires et plus sensibles aux soucis du quotidien.

거리에서
  (Dans la rue)

En 1987, grâce à l’aide de Kim Chang Wan (김창완) du groupe ‘Sanullim (산울림)’, Dongmulwon fait ses débuts avec l’album ‘Dans la rue (거리에서)’. Leur musique devient un porte parole pour la jeunesse en apaisant leur douleur. A cette époque la musique de Dongmulwon apporte des réponses et se retrouve sur les lèvres de tous les jeunes. Kim Kwang Seok reste dans le groupe Dongwmulwon jusqu’au second album, après lequel il décide finalement d’entamer sa propre carrière pour rechercher son style personnel. Il sort son premier disque solo contenant des chansons comme Pour toi (너에게) ou Attends-moi (기다려줘).

일어나 + 그녀가 처음 울던 날
 (Lève-toi + Le jour où elle pleura pour la première fois)

Sa musique véhicule des messages sur l’amour et la vie. Il encaisse les sarcasmes et d’un air toujours rêveur jette un regard cohérent sur la séparation, l’amour et l’existence. Son deuxième album sorti en 1991 le rend davantage populaire à travers les chansons ‘Je t’aimais mais (사랑했지만)’ ou ‘Chanson triste (슬픈 노래)qui rencontrent un gros succès. Attaché aux scènes des petits théâtres et souhaitant être proche de son public, il fit connaître tout au long de sa carrière la vraie valeur de la musique folk. Puis, en collectionnant les succès avec son 3ème et 4ème albums, il s’incarne naturellement comme le chanteur représentant la classe moyenne.


Alors qu’il célèbre son 1000ème concert en août 1995, il trouve la mort en se suicidant le 6 janvier suivant pour des raisons encore incertaines. Kim Kwang Seok devenu une référence incontournable pour la génération d’artistes qui l’a succédée, possède toujours aujourd’hui une grande place dans le cœur de chaque coréen.

lundi 25 février 2013

Chuncheon Takkalbi (춘천 닭갈비)

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Le Takkalbi est apparu comme spécialité régionale originaire de la ville de garnison et étudiante de Chuncheon dans le Gangwondo à la fin des années 60 en tant que collation cuit sur les braises dans les bars à Makgeolli.

Se répandant depuis 10 ans déjà, le takkalbi s’était propagé au centre ville où les militaires s’en régalaient lors de leurs permissions. Et comme on pouvait en manger à sa faim sans se ruiner, c’était également un plat très apprécié des étudiants. Ceux qui ont vécu leurs années scolaires à Chuncheon avec comme panier-repas une boîte remplie de takkalbi en gardent d’ailleurs le souvenir d’un plat copieux et délicieux. 

L’une des raisons pour laquelle le takkalbi de Chuncheon s’est développé est que cette région possédait de nombreux élevages de volailles prospères. Aujourd’hui encore le prix du takkalbi est plutôt bon marché comparé à sa qualité mais c’était tellement peu cher au début des années 70 qu’une petite portion pouvait coûter 100 won et que son surnom était la côtelette de l’étudiant (대학생갈비) ou encore la côtelette du pauvre (서민갈비).

Recette du Takkalbi
Ingrédients :
- 1 volaille
- 150 gr de chou
- ½ oignon
- 30 feuilles de sésame
- 1 poireau chinois/coréen
- 3 piments verts
- 3 piments rouges
- 5 patates douces
- 1 dizaines de tteokbokki (morceaux de pâte de riz coréen)

Ingrédients pour la sauce :
- Huile de sésame : ½ cuillère
- Sauce de soja et poudre de curry : 1 grosse cuillère
- Pâte de piment et sucre en poudre : 2 grosses cuillères
- Poudre de piment : 3 grosses cuillères
- Ail et gingembre haché
- Poivre moulu

Préparation :
1. Dépecer la volaille et découper la viande en fines tranches.
2. Marteler la chair avec le plat du couteau pour attendrir la viande.
3. Faire la sauce en mélangeant ses ingrédients dans un récipient puis y ajouter les morceaux de volaille et laisser reposer le tout pendant 1 heure.
4. Découper grossièrement le chou, l’oignon, le poireau chinois, les feuilles de sésame et couper en biais les piments verts et rouges. Eplucher et couper en rondelles les patates douces.
5. Après avoir huilé uniformément et chauffé la casserole, déposer et faire cuire la viande. Quand la volaille est cuite à moitié, rajouter les légumes, les tteokkbokkis et faire mijoter le tout en remuant de temps en temps. 

Bon appétit !


mercredi 20 février 2013

Hwatu ( 화투 ) - Un jeu de cartes coréen ?

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Loin d’être un divertissement typiquement coréen les cartes Hwatu sont arrivées du Japon au cours du XIXème siècle. On ne peut pas vraiment savoir qui a diffusé ce jeu le premier, mais on suppose que les habitants de l’île japonaise Tsushima l’ont importé peu à peu au gré des va-et-viens en Corée. Après son entrée dans la péninsule le jeu Hwatu s’est répandu rapidement pour devenir aujourd’hui le divertissement le plus populaire.

Dans un jeu de Hwatu les 12 mois de l’année sont symbolisés par le dessin de plantes correspondantes chacune à un mois différent. Ainsi on y retrouve dans l’ordre : Janvier (Pin), Février (Prunier), Mars (Ceriser), Avril (Glycine), Mai (Iris), Juin (Pivoine), Juillet (Trefle), Août (Herbe de pampa), Septembre (Chrysanthème), Octobre (Erable), Novembre (Paulownia), Décembre (Saule).

Jeu de carte Hwatu coréen

Les motifs de ce jeu de cartes créés autour des 12 plantes caractéristiques de l’année sont appelés « Hanafuda (花札) » au Japon et furent baptisés « Hwatu (화투) » en Corée. Le jeu est composé de 48 cartes regroupant 12 familles de 4 cartes florales. On peut aussi dissocier différents types de carte qu’on retrouve dans la plupart des familles : Les cartes ‘simple’ (), les cartes ‘animal’(동물), les cartes ‘drapeau’ (), et les cartes ‘lumière’ (). Plusieurs cartes Joker ont fait aussi leur apparition pour pimenter le jeu.

Il y a plusieurs genres de jeu issus des cartes Hwatu. Sur la même règle de base qui consiste à regrouper les cartes de la même famille, il existe plusieurs jeux comme le 600 (육백), le Sambong (삼봉), le jitkottaegn (짓고땡), le Sseota (섰다), le Matgo (맛고) ou le Go Stop (고스톱).  Ce dernier est cela dit le plus connu. Le nombre de joueurs peut aussi varier de 2 à 10 personnes selon le jeu. Parmi la plupart de ces jeux on doit regrouper les cartes du même mois, mais dans certain cas on peut cumuler plus de points si l’on parvient à prendre possession de groupes de cartes spéciales. C’est là que les types de cartes deviennent importants.

Dans le Hwatu, les points obtenus sont primordiaux pour gagner mais le jeu exige aussi une grande capacité intellectuelle et une stratégie mentale pour anticiper les coups et déduire les cartes de l’adversaire. Le fait qu’il est tout a fait possible de marquer beaucoup de points même lorsqu’on possède uniquement des cartes ‘simple’ stimule l’intérêt pour ce jeu. Par ailleurs les cartes Hwatu sont aussi utilisées comme passe temps par les femmes mariées et les personnes âgées pour prédire l’avenir au même titre que les tarots.


 Jeu de cartes japonais au design moderne de Mario édité par Nintendo 
qui commença son activité en 1889 en produisant des Hanafuda traditionnels
avant de devenir l'un des précurseurs du jeu vidéo en 1970

Il y avait avant en Corée un jeu de pari « Tujeon (투전) » avec des pièces de monnaie mais qui a disparu et semble avoir été remplacé naturellement par le Hwatu. Par patriotisme le peuple coréen ne jouait quasiment pas au Hwatu à la fin de l’empire colonial japonais ni quelques années après l’indépendance, car ces cartes étaient assimilées au joug nippon. Mais à force d’être utilisé, il est de nos jours devenu le jeu le plus en vogue chez les coréens alors qu’il est presque plus pratiqué chez leur voisin japonais. Cela est dû au fait que si vous allez dans une épicerie et que vous achetez un jeu de carte, vous pourrez y jouer n’importe où, n’importe quand et avec n’importe qui ! Cependant, ce divertissement qui au départ n’avait presque pas d'aspect pécuniaire n’est pas sans défaut, car il est en phase de devenir strictement un jeu d’argent comme le poker.

lundi 11 février 2013

SAGUNJA - 사군자

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La Maehwa, l’Orchidée, l’Hibiscus ou encore le Bambou sont chacune des plantes symboliques caractérisant 4 personnalités de sages. Les "Sagunja" sont encore le thème privilégié de nombreux artistes peintre et calligraphe en Asie.

La fleur de Maehwa (ou abricotier du japon) fleurit en première et affronte le froid des printemps précoce, l’orchidée propage très loin un parfum léger depuis le fin fond des montagnes, l’hibiscus fleurit et surmonte le froid à la fin de l’automne et le bambou quand à lui, garde toujours ses feuilles même durant un hiver rude.

De nos jours ce qu’on appelle Sagunja est connu comme étant une source d’inspiration des peintres mais a bien avant constitué matière à la poésie. Bien que précisément inconnu, l’époque à laquelle est apparue le terme Sagunja se situerait à l’aube de la dynastie Ming (1368-1644). Avant cela on peut le remarquer de façon plus individuel.


A cette époque le Bambou a été découvert comme étant la première source d’inspiration provenant à la base du célèbre ouvrage confucéen  «  Classique des vers (诗经, Shījīng) » . Quand le style de peinture représentant des scènes naturelles (화조화) commença à se développer, les théories de la peinture et l’évolution des techniques du dessin à l’encre de chine ont contribué à faire de la Maehwa, l’Orchidée et de l’Hibiscus des thèmes privilégiés par les peintres calligraphe.  L’ordre Maehwa, Orchidée, Hibiscus, Bambou respectent ainsi l’ordre des saisons.

L’origine des Sagunja dans les poèmes 



               Maehwa           Orchidée            Hibiscus             Bambou

Compte tenu de la beauté, la solidité, mais aussi de sa grande utilité, le bambou est devenu indispensable aux travaux quotidiens et à l’art du peuple de Chine. Dans le recueil de vers Shījīng se trouve une admirable poésie qui compare la beauté du bambou à la grande vertu et au savoir de la dynastie Zhou. C’est la première fois que le bambou fut désigné par le terme « Gunja » (군자) qui signifie « sage vertueux ».

Le parfum de l’orchidée, ainsi que les symboles de dévouement et d’honnêteté ont débuté à partir de Gul won  (屈原) poète important lors de la guerre civil du royaume de Chu (). Dans un de ses poèmes, il raconte d'ailleurs qu’il planta énormément d’orchidées dans une vaste région car il en appréciait le parfum.

L’hibiscus a été dévoilé comme symbole de fidélité par le célèbre poète Dojam (陶潛) au 3ème siècle lors de l’ancien régime de la Chine (六朝時代). Cet homme qui pour tenir sa fonction publique devait accepter de faire des petites concessions n’a pas su résister 3 mois et a démissionné. Une fois rentré à la maison, il conta que les pins et les hibiscus encore présents dans les ruelles devenus ruines l’avaient accueilli chaleureusement et retranscrivit dans quelques poèmes son quotidien fait d’hibiscus et d’alcool.


La Maehwa est aussi très tôt devenue un symbole de beauté et de fidélité dans de nombreux poèmes. Elle fut appréciée particulièrement par les intellectuels à partir du poète Imppo (林逋) de la dynastie Song, qui avait la particularité de vivre son célibat en autarcie en compagnie de Maehwa. L’apparition des premières fleurs de maehwa sur les branches encore recouvertes de neige est devenu un événement annuel appellé Shimmae  (尋梅) attendu par les hommes de lettre. 

dimanche 5 février 2012

Réseau de communication exceptionnel lors de la dynastie Joseon



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De nos jours comment ferait-on pour s’échanger des informations si nous n’avions pas de moyens de communication perfectionnés tels que le téléphone portable ou Internet ? Comment la Corée qui est aujourd’hui le pays le plus connecté au monde communiquait-elle à travers son territoire il y a quelques siècles ? 

Si vous allez à Séoul et que vous vous rendez au pied de la Namsan Tower, vous pourrez aussi apercevoir 5 étranges cheminées qui représentent en fait les vestiges du moyen de communication utilisé lors de la dynastie Joseon, que l’on nomme « Bongsu ». Alors, combien de temps cela pouvait-il prendre pour transmettre un signal de la frontière la plus éloignée jusqu’à Hanyang (ancien nom de Séoul lors de la période Joseon) ? Si une alerte était déclenchée l’après-midi dans la région de Hamgyeong ou Pyeongan (Province du Nord), on peut estimer approximativement que la transmission atteignait Namsan au déclin du jour. En général, un signal envoyé de n’importe quel coin du pays pouvait en moyenne atteindre Hanyang (Seoul) en 12 heures. Les Bongsus représentaient alors un moyen de communication qui consistait à transmettre des messages via des grands feux la nuit et des signaux de fumée la journée. Ce système était utilisé par l’armée dans différentes circonstances, et c’était notamment le moyen le plus rapide pour prévenir le roi à la cour royal d’une invasion ennemi. Sur une longue distance ce sont alors plusieurs Bongsus qui se relayaient pour donner l’alerte.

En dehors de devoir informer le centre lors d’un état d’urgence aux frontières, les Bongsus avaient aussi le rôle de diffuser des ordres publics. Ainsi, quand les habitants de Hanyang entendaient retentir le son de la cloche qui indiquait le couvre-feu et que la première des cinq cheminées Bongsu de Mokmyeoksan (Namsan) était en fonction, ils savaient que la journée s’était déroulée paisiblement et qu’ils pouvaient regagner leurs pénates pour se coucher. 2 cheminées allumées indiquaient une présence hostile, 3 était le niveau de vigilance à l’approche de l’ennemi, 4 en cas d’invasion et enfin 5 lors d’une entrée en conflit avec l’ennemi.

Quand les conditions climatiques ne permettaient pas d’utiliser ces signaux de fumée, les soldats donnaient l’alerte avec des canons, trompettes, drapeaux etc. Selon les périodes il pouvait y avoir de légères différences, mais les codes instaurés en commun entre les postes d’émission et de réception permettaient une communication efficace. On peut même dire qu’en répétant cette méthode, un véritable réseau de communication moderne s’était développé à travers tout le pays (Voir la carte d’implantation des différents postes).

mardi 9 août 2011

Minhwa : Peinture folklorique coréenne



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Minhwa correspond à l’art folklorique coréen dont les peintures ont pour sujets des symboles mythiques et autres objets représentés dans un style pure, sincère, et naïf. L’art Minhwa fut développé au 17ème siècle. Les artistes étaient des gens ordinaires qui allaient de ville en ville au vent des différents festivals où ils peignaient pour les habitants locaux. Les sujets des peintures sont variés : mythologie folklorique, légendes, fortune, santé ou scènes de la vie courante. Les motifs les plus présents sont les animeaux puissants tel que le tigre qui représente le succès.

Après un déclin durant l’occupation colonial, l'art Minhwa a connu un petit boom avant estompement par la guerre de Corée. Dans les années 80 eu lieu la rennaissance avec un regain d’intérêt et de popularité jusqu’à aujourd’hui

dimanche 8 mai 2011

Anniversaire de Bouddha en Corée




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Comme tous les ans au mois de mai les rues et les temples de Corée se voient décorés par d'innombrales lanternes de toutes les couleurs en l'honneur de l'anniversaire de Bouddha. Cette année selon le 8éme jour du 4ème mois lunaire, les coréens profiteront donc de ce jour férié national le 10 mai pour célébrer le 2555 ème anniversaire de la naissance de Bouddha.

La semaine précédent ce grand événement laisse place à de nombreuses festivités partout en Corée dont la grande parade au coeur de Séoul, pour laquelle des milliers de personnes défilent en brandissant des lanternes accompagnés par des chars en forme d'animaux.

samedi 30 avril 2011

Le Hangeul : un alphabet scientifique



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Inventé en 1443 par le Roi Sejong le grand et une séléction de disciples sous la dynastie Joseon, le système d'écriture coréen appelé "Hangeul" est le seul système d'alphabet dans l'histoire humaine dont les auteurs et la date de l'invention sont clairement connues. Une autre caractéristique particulière du hangeul est le fait que la forme des lettres a été composée à partir de la représentation des organes articulatoires humains et des trois composants de base de l’Univers : le ciel, la terre et l’homme.

La logique rigoureuse et les principes scientifiques du hangeul ont impressionné les linguistes et les intellectuels du monde entier. Il est désormais connu comme le système d’écriture le plus scientifique au monde, non seulement si on le compare avec les systèmes idéographiques comme le chinois, mais aussi comparé avec les autres méthodes alphabétiques.

lundi 25 avril 2011

Dancheong : fresques colorées des temples coréens




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Les dancheong sont des motifs colorés de style coréen utilisés dans l'architecture ou dans la décoration de divers objets, afin d'exprimer à la fois la beauté et la dignité.Cinq couleurs sont utilisées dans leur réalisation : le rouge, le bleu, le jaune, le noir et le blanc. En plus de leurs fonctions purement décoratives, l'utilisation des dancheong obéit à certaines raisons plus pratiques.

Ils sont en effet utilisés pour protéger les revêtements muraux des bâtiments et pour dissimuler les imperfections dans la qualité des matériaux utilisés, tout en mettant en avant les caractéristiques et en représentant le niveau ou le rang d'un édifice ou d'un objet dans l'échelle sociale.

On peut admirer aujourd'hui encore des motifs de ce type sur la plupart des constructions traditionnelles comme les temples, que ce soit à Séoul ou en province.

mercredi 6 avril 2011

Dado : Cérémonie du Thé coréen (Comment boire le thé vert coréen?)



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Il ya trois célèbres sites de cultures du thé en Corée, où la meilleure qualité de thé vert est produite. Ces cultures sont situées à Boseong, Hwagae, et Jeju. Celles de Boseong et Jeju sont étendues et sont destinées généralement à produire des thés verts industrialisés. Le thé de Hwagae est cultivé quant à lui dans des vergers à thé privés situés sur le versant sud de la montagne Jirisan, un des endroits le plus éloigné de la civilisation en Corée. La production qui y est réalisée à la main est donc plus soignée et logiquement plus chère. A la place de vastes plantations, les jardins de thé du Hwagae sont de plus petite taille et les arbres à thé plus près du sol. Ils se développent naturellement, et sont donc également appelé "thé vert sauvage."

Quel est le secret du thé vert coréen ?

Bien que les thés internationaux chinois et japonais sont les plus répandus, le thé vert de Corée est très différent de ces deux derniers. Aussi, contrairement aux thés noirs, qui sont fermentés et oxydés avant d'être séchés et mis en forme, le thé vert coréen est chauffé sur un pot de fer durant quelques heures, roulé à la main et enfin séché naturellement à l'ombre. Cela permet aux feuilles de thé de produire un liquide clair et léger, qui a une saveur délicate et subtile.

Comment préparer une tasse de thé vert coréen ?

Il y a plusieurs choses préalables à respecter pour une boire un bon thé vert, à commencer par la qualité de l'eau et du thé, ainsi que la température de l'eau, jusqu’au moment où le thé est ajouté dans le pot, et enfin combien de temps celui-ci est infusé. Toutes ces conditions peuvent influencer le résultat final. Lors de la préparation du thé pour la boisson, les thés Oolong sont préparés en utilisant de l'eau chaude, tandis que celle utilisée pour le thé noir doit presque être bouillante. L'eau utilisée pour le thé vert devrait être beaucoup plus frais, jamais plus de 80 c°. Pour le thé vert de haute qualité, il est important de tremper le thé dans de l'eau qui est à environ 50-60 c°. Il s'agit de supprimer la catéchine et d'activer les acides aminés qui sont la clé du goût rafraîchissant du thé vert. En général, les thés verts de faible qualité (la plupart des thés en sachet) doivent être trempés dans une eau chauffée à une température de 70-80 c°, ce qui est inférieur à celle des autres thés, de façon à minimiser son goût amer. Si l'eau est trop chaude, ou est restée trop longtemps au contact des feuilles, le goût subtil est perdu et les éléments amers émergent. Lors de la préparation du thé, ajouter 50 ml d'eau (elle doit être bouillie puis refroidie à 50-60 c°) à 2 grammes de thé par personne, et laisser reposer pendant 1 à 2 minutes avant de boire. Afin de préparer le thé vert de façon coréenne, nous utilisons un service à thé en général constitué d'un pot à thé, trois ou cinq tasses qui sont plus petites que les tasses anglaises, mais plus grandes que celles chinoises. En outre, il y a grand bol pour le refroidissement de l'eau bouillante, avec un bec pour verser l'eau refroidie dans la théière vide. L'eau de ce grand bol est également utilisée pour réchauffer la théière et les tasses avant de servir le thé.

Comment servir et boire le thé vert coréen ?

Dado est un mot coréen signifiant littéralement « la voie du thé » ou cérémonie du thé. Dans un premier temps les différentes étapes peuvent sembler compliquées, mais il ne faut pas longtemps pour les maîtriser et boire du thé, seul ou avec des invités, jusqu’à l’adopter comme un véritable art de vivre. Quand on fait l'expérience de cette cérémonie, on peut remarqué qu’il ne s’agit pas d’un spectacle, et qu’elle n’est ni aussi compliqué et rigide que la cérémonie japonaise. L.es Coréens estiment qu'il est très important de rester naturel lorsqu’on boit le thé en groupe, bien que Dado ait aussi été élaboré pour aider à méditer et purifier son esprit des pensées inutiles. C'est une façon de profiter de tous les plaisirs du thé. Le processus qui consiste à verser de l'eau et placer le thé dans une théière est connu sous le nom tooda. La préparation du thé, en fonction de l'ordre dans lequel l'eau et le thé sont placés, peut être connue comme le placement supérieur, le placement intérieur et le placement inférieur. Dans placement supérieur, l'eau est versée et le thé est ajouté. Dans le placement intérieur l'eau est versée à mi-mesure, puis le thé est ajouté, après quoi le reste de l'eau est versée. Pour le placement inférieur, le thé est placé en premier et l'eau est alors versée sur le dessus, cette méthode est jugée plus appropriée durant l'hiver. En été, le placement préféré est supérieur, alors que le placement intérieur est propice au printemps et en automne. La première portion d'un nouveau paquet de thé est versée directement dans les tasses, un peu à la fois, avant et en arrière à trois reprises jusqu'à ce que les tasses soient remplies, afin de répartir équitablement le thé le plus fort qui se dégage du fond de la théière. Il ne doit pas rester d’eau dans le pot, ou il pourrait se développer un goût amer indésirable. Le thé vert coréen est généralement bu en tenant la tasse à deux mains. La première étape consiste à afficher la couleur du thé, la seconde à respirer son parfum, la troisième à le goûter sur la langue, la quatrième à suivre son goût dans la gorge, et enfin la dernière à apprécier l'arrière-goût persistant dans la bouche. L'eau pour la seconde tasse et les suivantes peut être un peu plus chaude que celle utilisée pour la première fois. Les feuilles ayant ramollies, l'eau doit les imprégnée seulement un très court instant, puis le thé est versé dans le bol à bec, qui est passé parmi les gens se servant directement. Cela évite les allé-retours des tasses. Le thé vert ordinaire perd généralement la plupart de sa saveur après avoir été purgé trois fois, alors qu’un très bon thé peut être utilisé pour faire quatre ou cinq tours. Les feuilles de thé utilisées peuvent être employées de différentes de façons : dans la cuisine, dans l'eau du bain, ou pour enlever l'odeur d'un réfrigérateur, etc.

Les bienfaits du thé vert

Le thé vert a une teneur élevé en vitamine C, des acides aminés et de la catéchine, toutes sortes de substances qui depuis de nombreuses années ont été reconnues bienfaisantes pour la peau. Le thé vert est également une boisson à faible teneur en calories et peut ainsi aider les personnes qui essaient de perdre du poids. Récemment, les chercheurs de l’Université de Yale ont détaillé les vertus du thé vert pour le corps, améliorant les conditions de santé cardiovasculaire et diminuant les risques de cancer » (Rapporté par MSNBC)."

lundi 14 mars 2011

Talchum ou la danse des masques


Le Talchum est la plus traditionnelle des danses folkloriques de Corée.
Comme l’indique son nom, il s’agitd’une forme de pièce ou de danse (chum) représentée en portant des masques (tal).


Originaire du village d’Hahoe près de Andong dans la province de Gyeongsang, les masques de cette danse dramaturgique furent utilisés pendant des siècles à des fins artistique ou religieuse. Jusqu’en 1928 des rituels Shaman étaient effectués dans l’intention de vénérer les divinités locales et d’exorciser les mauvais esprits. Les performances commençaient le jour du nouvel an lunaire et continuaient dans différents endroits autour du village jusqu’au milieu du mois. Ainsi tout les villageois priaient pour obtenir une récolte abondante, la paix et la prospérité, tout en profitant de l'exécution du spectacle. Le village entier pouvait alors prendre part à l’événement et apprécier l'histoire satirique révélée dans le drame.

Il est dit que ceux qui n’avaient pas la chance d’assister à l’une de ces performances durant leur vie ne pouvaient pas prétendre au Paradis.

Comme la la plupart des danses dramaturgiques transmises par la communauté rurale à travers la Corée, le Talchum comporte plusieurs personnages allégoriques, comme Yangban (un aristocrate arrogant), Sonbi (un érudit pédant), Chung (une moine bouddhiste dépravé), Imae (un serviteur stupide), Paekchong (un boucher grossiers) etc. Autant de personnages représentant une classe sociale différente.
De cette façon les conflits entre les différentes classes et les individus étaient tournés en dérision pour soulager les tensions sociales entre les familles dans le village. Ces danses étaient accompagnées par le Nong-Ak : ensemble de percussions traditionnelles des fermiers coréens.

De nos jours cette danse des masques est représentée dans un but purement artistique et a perdu sa signification religieuse et sociale.

lundi 21 février 2011

Couple d'oies pour cérémonie de mariage coréen


Traditionnellement, les jeunes mariés coréens voyagent jusqu'à leur domicile sur le dos d'un poney en portant une oie vivante. Cette dernière représente un symbole de fidélité parce qu'elle prend un seul partenaire dans sa vie. Ensuite, le marié donne l'oie à sa nouvelle belle-mère en gage de fidélité envers sa fille.

De nos jours, les coréens se contentent d'une oie en bois tout aussi symbolique.





Plus qu'un symbole, les oies de mariages sont aussi utilisées quotidiennement après la cérémonie comme outil de communication non-verbale dans le couple. En effet, si la femelle tourne le dos à son partenaire, cela signifie que la femme est mécontente et ne désire pas parler à son mari.

vendredi 18 février 2011

Chant folklorique traditionnel coréen

Le Minyo, chant folklorique coréen, est largement classifié dans trois types selon les régions, à savoir, le Gyeonggi, le Namdo et le Seodo Minyo. Le Gyeonggi Minyo est traditionnellement populaire dans la zone centrale autour de Seoul, alors qu'on trouve le Namdo Minyo dans la partie sud autour de Jeolla et le Seodo Minyo dans la partie nord-ouest (Corée du Nord actuelle) situé autour de Pyeongan-do et de Hwanghae-do.

Le Minyo de Gyeonggi est généralement caractérisé par un tempo léger et une humeur gaie. Pendant que la musique progresse, on se sent heureux et élevé. Namdo Minyo a un tempo relativement lent et un timbre brut et sombre. Il alterne brusquement la mélodie en procurant un sentiment pathétique profond. Le Seodo Minyo est caractérisé quant à lui, par des tonalités nasales claires élevées avec un fin vibrato, combinés pour produire non seulement un sentiment intense de complainte et de douleur, mais Minyo porte également la puissance d'exprimer la joie et le bonheur dans la vie quotidienne. Contrairement à Gyeonggi Minyo, il possède un tempo lent et pur, procurant un sentiment apaisant comme un doux vent d'automne.

vendredi 7 janvier 2011

Les sites de Dolmen de Gochang, Hwasun et Ganghwa – extraordinaires monuments funéraires debout depuis des millénaires.


La Corée possède la plus grande concentration de dolmens dans le monde. Ces monuments funéraires mégalithiques incroyables ont été construits par les peuples préhistoriques il y a prés de 3000 ans.

Les cimetières préhistoriques de Gochang, Hwasun et Ganghwa abritent des centaines de dolmens - sépultures construites de grandes dalles de pierre datant du 1er millénaire av JC. Ils font partie de la culture mégalithique présente partout dans le monde, mais aucuns pays n’abritent une telle concentration qu’en Corée.

Le phénomène mondial préhistorique, technologique et social qui a engendré l'apparition durant le 2nd et 3ème millénaires avant J.-C. des monuments funéraires composés de grandes pierres n'est nulle part plus clairement illustré que dans les cimetières de dolmens de Gochang, Hwasun et Gangwha.
Les dolmens sont des monuments funéraires mégalithiques, qui sont nombreux en Asie, en Europe et en Afrique du Nord. Les dolmens situés en Corée sont de grande valeur archéologique de par l'information qu'ils fournissent sur les peuples préhistoriques qui les ont construits et leurs systèmes social et politique, les croyances et les rituels, les arts et les cérémonies, etc

Les sites de Gochang, Hwasun et Ganghwa contiennent le plus grand nombre et la plus grande variété de dolmens en Corée, et ailleurs dans le monde. Ils démontrent également l'extraordinaire capacité des hommes préhistoriques il ya 3000 ans à transporter et à élever ces pierres, ainsi que l’évolution des différents types de dolmen au fil du temps dans le nord-est de l'Asie.