En savoir plus
La fleur de Maehwa (ou abricotier du japon) fleurit en première et affronte le froid des printemps précoce, l’orchidée propage très loin un parfum léger depuis le fin fond des montagnes, l’hibiscus fleurit et surmonte le froid à la fin de l’automne et le bambou quand à lui, garde toujours ses feuilles même durant un hiver rude.
De nos jours ce qu’on appelle Sagunja est connu comme étant une source d’inspiration des peintres mais a bien avant constitué matière à la poésie. Bien que précisément inconnu, l’époque à laquelle est apparue le terme Sagunja se situerait à l’aube de la dynastie Ming (1368-1644). Avant cela on peut le remarquer de façon plus individuel.
A cette époque le Bambou a été découvert comme étant la première source d’inspiration provenant à la base du célèbre ouvrage confucéen « Classique des vers (诗经, Shījīng) » . Quand le style de peinture représentant des scènes naturelles (화조화) commença à se développer, les théories de la peinture et l’évolution des techniques du dessin à l’encre de chine ont contribué à faire de la Maehwa, l’Orchidée et de l’Hibiscus des thèmes privilégiés par les peintres calligraphe. L’ordre Maehwa, Orchidée, Hibiscus, Bambou respectent ainsi l’ordre des saisons.
L’origine des Sagunja dans les poèmes
Maehwa Orchidée Hibiscus Bambou
Compte tenu de la beauté, la solidité, mais aussi de sa grande utilité, le bambou est devenu indispensable aux travaux quotidiens et à l’art du peuple de Chine. Dans le recueil de vers Shījīng se trouve une admirable poésie qui compare la beauté du bambou à la grande vertu et au savoir de la dynastie Zhou. C’est la première fois que le bambou fut désigné par le terme « Gunja » (군자) qui signifie « sage vertueux ».
Le parfum de l’orchidée, ainsi que les symboles de dévouement et d’honnêteté ont débuté à partir de Gul won (屈原) poète important lors de la guerre civil du royaume de Chu (楚). Dans un de ses poèmes, il raconte d'ailleurs qu’il planta énormément d’orchidées dans une vaste région car il en appréciait le parfum.
L’hibiscus a été dévoilé comme symbole de fidélité par le célèbre poète Dojam (陶潛) au 3ème siècle lors de l’ancien régime de la Chine (六朝時代). Cet homme qui pour tenir sa fonction publique devait accepter de faire des petites concessions n’a pas su résister 3 mois et a démissionné. Une fois rentré à la maison, il conta que les pins et les hibiscus encore présents dans les ruelles devenus ruines l’avaient accueilli chaleureusement et retranscrivit dans quelques poèmes son quotidien fait d’hibiscus et d’alcool.
La Maehwa, l’Orchidée, l’Hibiscus ou encore
le Bambou sont chacune des plantes symboliques caractérisant 4
personnalités de sages. Les "Sagunja" sont encore le thème privilégié de nombreux artistes peintre et calligraphe en Asie.
La fleur de Maehwa (ou abricotier du japon) fleurit en première et affronte le froid des printemps précoce, l’orchidée propage très loin un parfum léger depuis le fin fond des montagnes, l’hibiscus fleurit et surmonte le froid à la fin de l’automne et le bambou quand à lui, garde toujours ses feuilles même durant un hiver rude.
De nos jours ce qu’on appelle Sagunja est connu comme étant une source d’inspiration des peintres mais a bien avant constitué matière à la poésie. Bien que précisément inconnu, l’époque à laquelle est apparue le terme Sagunja se situerait à l’aube de la dynastie Ming (1368-1644). Avant cela on peut le remarquer de façon plus individuel.
A cette époque le Bambou a été découvert comme étant la première source d’inspiration provenant à la base du célèbre ouvrage confucéen « Classique des vers (诗经, Shījīng) » . Quand le style de peinture représentant des scènes naturelles (화조화) commença à se développer, les théories de la peinture et l’évolution des techniques du dessin à l’encre de chine ont contribué à faire de la Maehwa, l’Orchidée et de l’Hibiscus des thèmes privilégiés par les peintres calligraphe. L’ordre Maehwa, Orchidée, Hibiscus, Bambou respectent ainsi l’ordre des saisons.
L’origine des Sagunja dans les poèmes
Compte tenu de la beauté, la solidité, mais aussi de sa grande utilité, le bambou est devenu indispensable aux travaux quotidiens et à l’art du peuple de Chine. Dans le recueil de vers Shījīng se trouve une admirable poésie qui compare la beauté du bambou à la grande vertu et au savoir de la dynastie Zhou. C’est la première fois que le bambou fut désigné par le terme « Gunja » (군자) qui signifie « sage vertueux ».
Le parfum de l’orchidée, ainsi que les symboles de dévouement et d’honnêteté ont débuté à partir de Gul won (屈原) poète important lors de la guerre civil du royaume de Chu (楚). Dans un de ses poèmes, il raconte d'ailleurs qu’il planta énormément d’orchidées dans une vaste région car il en appréciait le parfum.
L’hibiscus a été dévoilé comme symbole de fidélité par le célèbre poète Dojam (陶潛) au 3ème siècle lors de l’ancien régime de la Chine (六朝時代). Cet homme qui pour tenir sa fonction publique devait accepter de faire des petites concessions n’a pas su résister 3 mois et a démissionné. Une fois rentré à la maison, il conta que les pins et les hibiscus encore présents dans les ruelles devenus ruines l’avaient accueilli chaleureusement et retranscrivit dans quelques poèmes son quotidien fait d’hibiscus et d’alcool.
La Maehwa est aussi très tôt devenue un
symbole de beauté et de fidélité dans de nombreux poèmes. Elle fut appréciée
particulièrement par les intellectuels à partir du poète Imppo (林逋) de la dynastie Song, qui avait la particularité de vivre
son célibat en autarcie en compagnie de Maehwa. L’apparition des premières
fleurs de maehwa sur les branches encore recouvertes de neige est devenu un événement
annuel appellé Shimmae (尋梅) attendu par les hommes de lettre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire