Musique, art et artisanat traditionnel de Corée

Korea Tour: Voyage en Corée

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- Un pays renommé pour sa richesse culturelle et son esthétisme omniprésent
- Prenez part à un merveilleux voyage au coeur des traditions ancestrales!

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lundi 29 novembre 2010

Temple Jongmyo


Construit au 16ème siècle, le Temple Jongmyo est un magnifique exemple de l’architecture confucéenne. A la fois grand et minimaliste, il respire la dignité et la grandeur des rois coréens défunts auxquels il rend hommage.
Jongmyo est le plus ancien temple royale confucéen en Corée magnifiquement préservé jusqu’à nos jours. Dédié aux ancêtres de la dynastie Joseon (1392-1910), le sanctuaire a été construit au 16ème siècle et des plaques commémoratives portent les enseignements des membres de l'ancienne famille royale. Des cérémonies rituelles associant musique, chant et danse s'y déroulent encore, perpétuant une tradition qui remonte à près de 500 ans.
Dans la culture coréenne (et dans de nombreuses cultures à travers l'Asie), les rites traditionnels ont un rôle très important dans la société moderne pour préserver et maintenir l'ordre social de base. Il ya un certain nombre de rituels importants en Corée, les plus significatifs d'entre eux sont les rituels de Jongmyo et Sajik.
Jongmyo est le terme utilisé pour désigner l’endroit où les événements commémoratifs ont lieu en l’honneur des rois défunts, tandis que Sajik est le terme pour désigner l’endroit où les cérémonies pour les dieux de la terre et des récoltes sont effectuées. Ces rituels symboliques assurent l'ordre social et le succès du rôle de la nation.
Par conséquent, en raison de l'importance de ces rituels, les sanctuaires Jongmyo et Sajik où ces rites sont dirigés sont célèbres par leur grâce, leur beauté et leurs détails architecturaux. Bien que de telles installations existent en Corée dès la période des Trois Royaumes (57 av JC-668), ceux qui demeurent aujourd'hui à Séoul proviennent de la dynastie Joseon (1392-1910).
Jeongjeon, la salle principale, se compose de 19 chambres identiques qui sont toutes de style minimaliste, sans aucune ornementation. Toutefois, le bâtiment dans son ensemble est impressionnant par sa taille, avec ses 20 colonnes épaisses projetant la dignité et la grandeur de la royauté. En face de Jeongjeon se trouve une cour en pierre surélevée remarquable, appelée Woldae, qui est utilisée lors des cérémonies par des musiciens, des danseurs et les autres participants. Woldae complète à merveille l'architecture de la salle principale avec ses gros blocs de pierre comprenant la cour et crée ainsi une atmosphère étonnante et solennelle comme déposée en silence devant Jeongjeon.

mercredi 24 novembre 2010

Le Palais Changdeokgung : Un fabuleux palais en harmonie avec la nature




Le Palais Changdeokgung a été construit au 15ème siècle en portant une attention particulière à son environnement naturel. Il constitue un superbe exemple d’une structure fait par la main de l’homme, qui se mélange harmonieusement avec la beauté du paysage.

Le site de Changdeokgung est un exemple remarquable de l'architecture des palais et de la conception des jardins d’Extrême- Orient. Exceptionnel en effet dans la manière dont les bâtiments sont intégrés et harmonisés avec le paysage, s’adaptant à la topographie en laissant grandir et s'épanouir les arbres environnants dans leur milieu naturel.

Pendant la dynastie Joseon au début du 15ème siècle, l'empereur Taejong ordonna la création d'un nouveau palais dans un lieu propice, et le palais de Changdeokgung fut construit. Situé à Séoul, il comporte davantage de structures préservées que tout autre palais de cette période et couvre une superficie totale de 580.000 mètres carrés. Constitué d'un certain nombre de bâtiments officiels et résidentiels, le site du palais - y compris le Jardin Secret - a été créé dans un environnement bucolique minutieusement adapté à la topographie irrégulière du site.

Un trait particulièrement distinctif du Palais Changdeokgung est le fait qu'il a été construit avec peu de conséquence sur son environnement naturel. En effet, les bâtiments ont été pensés et construits pour se confondre facilement avec le lieu originel du chantier et ces même considérations ont été tenues dans la planification de la construction. L’espace a été utilisé pour prévoir des points de vue et des décors distincts mais harmonieux à travers le parc du château. Le résultat témoigne d’un exemple exceptionnel de l'architecture et du design des palais d’Extrême-Orient réunis dans une atmosphère paisible.

vendredi 19 novembre 2010

L’île de Jeju : Une île extraordinaire aux paysages volcaniques pittoresques.



Une destination appréciée des touristes, l’île de Jeju – avec ses volcans boucliers, ses grottes volcaniques et ses cratères – offre aux visiteurs un aperçu de l'évolution de la topographie de notre planète.


L'île de Jeju, le territoire le plus méridional de la République de Corée, est célèbre dans le monde entier pour être très populaire auprès des touristes nationaux et internationaux. Un endroit d'une beauté incomparable et l'un des meilleurs endroits du pays pour voir toute la splendeur des quatre saisons en Corée, elle est également connue pour être une île volcanique, témoignant de l'histoire de notre planète. L'île a grandi au fond de la mer à la suite d'activités volcaniques qui ont commencé il y a environ 1,2 millions d'années.

Il existe trois principaux sites sur l'île de Jeju : Geomunoreum est considéré comme étant le meilleur réseau de grottes volcaniques sur la planète, avec ses parois multicolores en carbonate et ses sombres murs recouverts de lave.
Le cratère de Seongsan Ilchulbong sur la côte Est de l’île, offre quant à lui un site spectaculaire pour observer le levé de soleil sur l’océan.
Enfin le Mont Hallasan, la plus haute montagne en Corée du Sud culminant à 1950 mètres d'altitude au-dessus du niveau de la mer, abrite de pittoresques cascades, des formations rocheuses très variées, et un cratère devenu lac.

Les différents types de paysages sur l'île de Jeju, résultant d’activités volcaniques, sont encore en développement et méritent une visite. Cela inclut notamment le volcan bouclier du Mont Hallasan ; les petits volcans annexes dont le cratère de Seongsan Ilchulbong, et les grottes volcaniques formées dans les coulées de laves basaltiques. Ensemble, ces sites volcaniques forment une partie importante de la réserve naturelle mondiale.

Des fossiles de dinosaures aviaires et d’hominidés ont aussi été découverts sur l’île de Jeju. Certaines grottes volcaniques contiennent des objets fabriqués par des êtres humains préhistoriques, et des scientifiques supposent que ces premiers résidents de l’île utilisaient les grottes volcaniques pour abri ou comme lieu de culte.

lundi 15 novembre 2010

La grotte de Seokguram : Un extraordinaire temple souterrain construit à la main.


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Ce temple phénoménal situé dans une grotte, abrite une somptueuse statue finement sculptée de Bouddha regardant vers la mer. La grotte artificielle, creusée en haut d’une montagne, fut construite il y a 1200 ans en utilisant de complexes théories mathématiques.

Fondée au 8ème siècle sur les pentes du Mont Toham, la grotte Seokguram renferme une monumentale statue de Bouddha qui regarde vers la mer dans la position « Bhumisparsha Mudra ». Avec la représentation de divinités, de Bodhisattvas et de disciples, tous sculptés soigneusement en bas et haut relief de façon réaliste, ce lieu saint est considéré comme un chef-d’œuvre de l’art en Extrême-Orient. La grotte Seokguram et son voisin le temple Bulguksa forment conjointement un complexe architectural religieux d’une importance exceptionnelle.

Surplombant la mer de l’Est au sud de la péninsule coréenne, Seokguram incarne un valeureux témoignage de ce que la sculpture bouddhiste classique a laissé au riche patrimoine traditionnel de la Corée.

Seokguram est située non loin du sommet du Mont Toham, à l’Est de la ville historique de Gyeongju, qui fut la capitale du royaume de Shilla (57 av J-C ; 935). Tenue à distance, elle est accessible après une heure de marche en montagne, sur un sentier raide et sinueux d’environ quatre kilomètres partant à proximité du Temple de Bulguksa.

S’il s’agit d’une des plus populaires destinations touristiques du pays, c’est en partie parce que Seokguram diffère des temples souterrains construits en Inde et en Chine où le Bouddhisme a prospéré avant d’arriver en Corée. Les grottes sacrées en Inde et en Chine furent construites pour la plupart en creusant la roche naturelle dans le flanc des collines. Cependant, à Seokguram, une incroyable grotte artificielle fut créée de toutes pièces en utilisant des blocs de granite à environ 750 mètres au-dessus du niveau de la mer. La technique utilisée pour la construction de Seokguram fut sans précédent dans le monde entier.

Mis en évidence par une statue de Bouddha trônant avec une majestueuse sérénité, Seokguram abrite une impressionnante assemblée de 40 divinités incarnant les divers aspects de l’enseignement Bouddhiste, révélant ainsi le savoir absolu comme objet principal du culte. La chapelle souterraine dévoile un exceptionnel sentiment de paix et d’harmonie résultant une intense impression de spiritualité. Les scientifiques modernes qui étudient l'histoire de Seokguram ont découvert que, en dehors de l'incroyable talent nécessaire pour manœuvrer les blocs de granite, les architectes de Shilla ont dû utiliser des équations mathématiques complexes, tel que les théories géométriques du rectangle d'or et la symétrie, pour construire le temple. Seokguram est incontestablement une merveille de l’architecture.


mercredi 10 novembre 2010

World Heritage Tour in Korea: Le Temple Bulguksa – Un chef-d’œuvre de beauté et de la foi Bouddhiste


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Ce temple très ancien est un magnifique exemple de l'art religieux d’Extrême-Orient. C’est un survivant qui a subi un incendie et la guerre et demeure aujourd'hui la beauté, la grâce et la sérénité incarnées.

Le temple de Bulguksa est la pièce maîtresse d'un ensemble architectural religieux d'une importance exceptionnelle. Construit en l'an 774, Bulguksa a été classé par l'Organisation des Nations Unies pour l’Education la Science et la Culture (UNESCO) sur la liste du patrimoine mondial comme un chef-d'œuvre de l'art bouddhique d'Extrême-Orient. Le temple n'est pas seulement un exemple exceptionnel de l'architecture religieuse de la région ; il témoigne aussi de l'expression matérielle de la foi bouddhiste.

Comme son nom l'indique, Bulguksa a été conçu pour préserver l’illumination de l'état de félicité de Bouddha dans notre monde. Le temple fut destiné à incarner la Terre de la Joie où le mortel est libéré de la souffrance de la vie en suivant les enseignements de Bouddha ou la Terre du Lotus, comme promis dans le Sutra Avatamsaka. Cette incarnation de la Terre du Lotus donna les fondements théoriques pour la construction du temple. Ainsi, la conception se voulait être à la fois digne des enseignements de Bouddha, et esthétique.

Parmi les nombreux trésors de Bulguksa, la remarquable paire de pagodes située dans la cour du pavillon possède une histoire à nulle autre pareille. Les deux dynamiques et distinctes pagodes en pierre, culminant à 10 mètres de haut, ont survécu pendant plus de 12 siècles, résistant aux flammes de la guerre qui ont ravagé et détruit toutes les structures en bois d’origine du temple. Aucune des quelques milliers de pagodes en pierre disséminées dans toute la Corée ne peuvent rivaliser avec celle de Bulkguksa compte tenu de leur prestance philosophique et de leur charme esthétique. Avec leurs allures différentes, elles forment une paire parfaite : La première (Pagode Seokga) se caractérise par sa simplicité et sa dignité princière, alors que la seconde (Pagode Dabo) est plus décorative.

La pagode Seokga est aussi appelée la "pagode sans reflet", évoquant la triste légende d’Asanyeo, l'épouse du maçon Asadal, provenant du royaume de Baekje pour construire la pagode. La pauvre femme vint à Gyeongju pour voir son mari alors qu’elle était sans nouvelles de lui depuis des années. Comme aucun étranger n’est permis de pénétrer sur le chantier qui était sacré, on lui a dit d'attendre au bord de l’étang près du temple jusqu'à ce que la pagode achevée lancera sons reflet dans l'eau. Elle attendit en vain. Aucun reflet ne paru, et Asanyeo finissa par se jeter dans l'étang…

vendredi 5 novembre 2010

World Heritage Tour en Corée : Sites historiques de Gyeongju – Un musée unique en plein air


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Cette région du pays abrite une magnifique collection de l'art bouddhiste coréen de l'ancien royaume de Silla, qui se trouve au-dessus et au dessous du sol.
Les zones historiques de Gyeongju englobent une remarquable concentration d'exemples merveilleux de l'art bouddhiste coréen sous la forme de sculptures, de reliefs, de pagodes et de vestiges de temples et de palais, dont le célèbre Temple Bulguksa et la grotte de Seokguram. La ville de Gyeongju et ses environs ont hérité des chemins de la gloire de cette expression artistique unique qui a fleuri dans l'ancien royaume de Silla (57 av.JC - 935). Les fouilles de cette ville charmante et ses confins révèlent un trésor de secrets enfouis. Les ruines de Wolseong, le palais Half Moon, les nombreux temples et forteresses, y compris Hwangnyongsa, le Temple du Dragon Jaune, l'observatoire astronomique de Cheomseongdae; les énormes monticules royales ; les puits anciens et les ponts ont fourni une mine de données archéologiques. Des tombes et des palais royales, des sculptures sur pierre et reliefs de Bouddha taillés dans la roche, aux poteries enfouies depuis plus d'un millénaire, Gyeongju détient des milliers de reliques qui incarnent les enseignements bouddhistes au sein de sa noble cité.

Les zones historiques de Gyeongju comportent une multitude de beaux et merveilleux objets aussi bien pour étudier la culture bouddhiste et les arts de l'Extrême-Orient, que pour étudier les techniques des plus talentueux artistes des anciens royaumes. Cette zone est considérée comme un musée en plein air, où l'on peut voir cette magnifique collection de beaux exemples de l'art bouddhiste coréen dans la nature.